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Faudel : de la musique raï au combat contre les inégalités raciales

Faudel

Surnommé le petit prince du raï, Faudel, l’artiste franco-algérien a cartonné en France dans les années 90 et début des années 2000. Sa carrière a été plombée par son soutien à Sarkozy en 2007. Une expérience qui n’a pas érodé son engagement.

Ce samedi 06 juin, Faudel a fêté ses 42 ans. Même si ses chansons ne figurent plus dans le top des hit-parades dans l’Hexagone, il continue par chanter. Sa dernière est dédiée à sa fille et son épouse, Loulia et Hala, ainsi qu’aux praticiens hospitaliers engagés dans la lutte contre Covid-19. De plus en plus discret en France, le franco-algérien s’active sur un autre terrain. Celui de la lutte contre le racisme. Et c’est aux Etats-Unis qu’il se fait entendre.

Très affecté par la mort de George Floyd, Faudel s’est joint au tollé d’indignation à travers le monde. Pour dénoncer l’acte raciste commis sur l’afro-américain, l’artiste s’est illustré de fort belle manière. Il a publié un dessin du statut de la liberté pressant son genou sur la nuque d’un jeune homme noir. Le franco-algérien n’en est pas resté là. Pour montrer son engagement contre les inégalités raciales, son deuxième dessin, d’un fond noir, se joint à l’initiative d’artistes américains et qui rappelle « Blackout Tuesday créé pour soutenir l’action des manifestants contre le racisme et les violences policières aux États-Unis ».

Amères expériences
« J’en ai pris dans la gueule, grave (…) T’as Jay-Z, il est avec Obama : c’est normal, pas de problème ! Mais je trouve que je me suis fait matraquer », a confié Faudel à Cyril Hanouna. C’était en avril 2018 dans l’émission « Touche pas à mon poste », sur son engagement politique aux côtés de Nicolas Sarkozy. Un choix politique qui l’a fait éloigner de beaucoup de ses fans.

Mais loin d’être affaibli, l’artiste a puisé dans ses ressorts notamment dans sa passion qu’est la musique. Il a continué par chanter et à faire des scènes en dehors de la France qui l’a révélé au monde entier. « Je me suis mis à bosser, à créer, à faire des concerts dans le monde entier… Il n’y a pas que la France : la world music, on l’exporte dans le monde entier », a-t-il expliqué dans « Touche pas mon poste ».

Par Anani GALLEY

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