La Côte d’Ivoire , championne d’Afrique pour la troisième fois
C’était loin d’être évident, les Éléphants sont parvenus à renverser (2-1) les Super Eagles en finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations disputée à Abidjan pour s’offrir un troisième titre après (1992 et 2015).
Sous le regard attentif de 60 000 supporters ivoiriens sans oublier les 27 millions répartis dans le pays, les poulains d’Emerse Faé ont démontré qu’ils ont beaucoup progressé depuis la défaite en match de poule face au Nigéria (0-1).
Malgré tout, le Nigéria donne le don
En première mi-temps, les Oranges ont pris le match en mains mais sans être dangereux sauf sur une grosse occasion de la part d’Adingra bien lancé en profondeur. La frappe du gauche du jeune joueur trouve les gants de Nwabali (34e). Les Nigérians parviennent à trouver les issus mais ils sont presque en retard sur toutes les actions.
Pris en tenailles par le défenseur Evan Ndicka, le meilleur africain Osimhen présente les signes de nervosité. Même scénario pour son sélectionneur José Peseiro, habituellement serein, prend un carton jaune pour contestation. Malgré tout, les Vert et Blanc parviennent à ouvrir le score grâce à un coup de tête de William Paut Troost-Ekong (1-0, 38e) à la suite d’un corner.
La Côte d’Ivoire
De retour des vestiaires, bien que menés, les coéquipiers de Max-Alain Gradel ne baissent pas la garde. La preuve, les Oranges se sont créés plusieurs occasions notamment par le capitaine (50e) et Seri (59e). C’est Franck Kessie qui vient délivrer toute une nation sur une reprise de la tête (1-1, 63e) sur corner. Ce but vient effacer une anomalie de cette équipe pour n’avoir jamais inscrit le moindre but lors de ses quatre finales de la CAN. Après avoir égalisé, la Côte d’Ivoire accentue la pression qui finit par payer. Sur un bon travail d’Adingra, Sébastien Haller fait de nouveau craquer la défense nigériane (2-1, 81e). Le match ainsi basculé, le pays hôte s’accroche et estampille une troisième étoile sur son maillot après celle de 1992 et 2015.
Par Ayouba Nsangou
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