Cameroun – Crise anglophone: le procès des leaders du CONSORTIUM des anglophones reporté au 13 février
Huit chefs d’accusation pèsent contre eux. Il s’agit de l’hostilité contre la patrie, sécession, guerre civile, révolution, bande armée, propagation de fausses nouvelles, atteinte aux agents publics de l’État et résistance collective. Ils risquent la peine de mort en vertu de la loi du 23 décembre 2014 sur le terrorisme.
L’article 2 de ce texte stipule: «Est puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en coaction, commet tout acte ou menace susceptibles de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique, d’occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages des ressources naturelles, à l’environnement».
Sur le terrain la grève se poursuit malgré le fait qu’internet reste coupé. Le ministre de l’Enseignement, Jacques Famé Ndongo, demande aux Recteurs des universités de Buea et de Bamenda de contraindre les étudiants à reprendre les cours. D’après plusieurs sources sur place, certains étudiants majoritairement francophones ont commencé à rejoindre les campus.
À Buea, chef-lieu de la Région du Sud-Ouest, le Maire de la ville menace de sceller les commerces qui n’ouvrent pas.
Avec notre correspondant au Cameroun, Michel Mvondo
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