Mondial 2022 : Maroc, la fin d’un rêve
Maroc vs France
Deux tirs cadrés pour deux buts inscrits, c’est ainsi que la France a réussi à éliminer les Lions de l’Atlas en demi-finale, ce 14 décembre au Al Bayt Stadium, pour rejoindre l’Argentine en finale. Le Maroc tentera de damer le pion à la Croatie pour occuper la 3e place d’une coupe du Monde et finir en beauté son parcours indélébile.
Parmi les 68 274 spectateurs présents au stade Al-Bay, plus de la moitié était paré aux couleurs du Maroc. Mais cela n’a pas empêché les hommes de Didier Deschamps d’ouvrir le score à la cinquième minute. Après avoir dévié le tir de Kylian Mbappé, le défenseur Achraf Dari a permis à Théo Hernandez de tromper la vigilance du portier marocain d’une demi-volée croisée qui file tout droit dans la lucarne.
Le Maroc tombe les armes à la main
L’ouverture du score très tôt n’a pas certes changé l’objectif des Marocains. Même si Olivier Giroud a failli inscrire le deuxième but, le cuir a heurté le poteau droit de Bounou. (10e) Azzedine Ounahi a obligé le capitaine français à repousser de justesse sa frappe enroulée.
A une minute de la fin de la première manche, Jawad El Yamik a été un doigt de donner du sourire à tout un continent mais le poteau droit de Lloris repousse son retourné acrobatique (44e).
De retour des vestiaires, le Maroc fait douter la France grâce à un jeu très offensif qui chamboule la défense. Le français Ibrahima Konaté est obligé de sauver de justesse le centre parfait de Yahya Attiyat-Allah en direction de Youssef En-Nesyri. Zakaria Aboukhlal à son tour ne cadre pas son coup de tête sur un centre (67e).
Douze minutes plus tard, le tir de l’avant-centre du PSG sera légèrement dévié pour permettre au nouvel entrant Randal Kolo Muani d’inscrire le deuxième but (2-0,79e) pour clouer les ambitions marocaines.
Maroc historique
C’est la fin d’un rêve pour la sélection marocaine qui a réussi à expédier les Espagnols et les Portugais à la maison pour accéder au carré inédit jadis réservé à d’autres continents hormis l’Afrique.
Par Ayouba Nsangou
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