Le Marocain Anis Kirama invente un vêtement connecté pour prévenir les enlèvements d’enfants
Alors qu’une vague d’enlèvements d’enfants au Maroc mobilise la justice et des populations, le jeune entrepreneur Anis Kirama pourrait avoir une solution technologique contre ce fléau. Il a inventé un T-shirt connecté équipé de détecteurs et d’un micro-intégré.
Selon l’OMS, 1 enfant sur 2 dans le monde serait victime d’une forme de violence. Les enfants subissent des violations de leurs droits, des enlèvements, des recrutements de force comme combattants, des agressions sexuelles, des meurtres et d’autres formes d’abus. Dans plusieurs pays d’Afrique, les enlèvements se sont aggravés depuis le début de la rentrée scolaire.
Au Maroc, le fléau a suscité de l’émoi en septembre dernier avec l’« affaire Adnane », du nom d’un garçon de 11 ans enlevé, violé, tué, puis enterré près de chez lui dans la ville de Tanger. La justice marocaine et la population se sont mobilisées sur le terrain et sur les réseaux sociaux pour dénoncer des cas similaires observés à travers le pays.
Dans un souci de proposer une solution efficace contre les enlèvements d’enfants, un entrepreneur et ingénieur marocain, Anis Kirama, a conçu un T-shirt connecté équipé de capteurs et d’un micro intégré, dans lequel peuvent être enregistrés les numéros de téléphone des membres de la famille, rapporte L’Economiste Magrébin.
L’ingénieur affirme que le gadget a été développé en collaboration avec des pédiatres. Les capteurs évaluent le danger en analysant des facteurs comme les battements du cœur, la température du corps (chaleur), et le micro enregistre les voix environnantes pour lancer des alertes aux parents.
Kirama révèle avoir été inspiré par le meurtre du petit Adnane. Son invention pourrait contribuer à la protection des enfants dans le monde, en servant de moyen de suivi permanent, puis de prévention et de réduction des cas d’enlèvements.
L’ingénieur envisage de commercialiser le T-shirt début 2021. Il prévoit de le vendre à un prix abordable dans des pharmacies après la phase de certification.
Source: Agence Ecofin
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