L’ancien président du Burkina Faso ne sera pas poursuivi pour «haute trahison»
Mis en accusation pour « haute trahison » et attentat à la Constitution par les députés de la transition, les éléments constitutifs de ces deux infractions ne figurent pas dans la Loi fondamentale, selon le procureur de la Haute Cour de justice, qui a tenu une conférence de presse ce vendredi pour faire le point sur les inculpations concernant l’insurrection populaire d’octobre 2014.
Il reste néanmoins inculpé, ainsi que 24 autres ministres de son dernier gouvernement, pour avoir autorisé l’usage des armes contre les manifestants en 2014, rapporte RFI.
Arrivé au pouvoir en octobre 1987 suite au coup d’État renversant Thomas Sankara, mort assassiné, Blaise Compaoré voulait briguer un troisième mandat en faisant modifier l’article 37 de la constitution.
Une tentative qui a échoué le jeudi 30 octobre 2014, face au soulèvement populaire. Un soulèvement qui a entraîné le départ de l’ancien président du Burkina Faso qui vit actuellement en Cote d’Ivoire.
Afrikcaraibmontreal, avec RFI
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