La production ivoirienne de cacao atteint un niveau record en 2013-2014
En Côte d’Ivoire, la production de cacao s’élèvera à 1,67 millions de tonnes en 2013-2014. Un niveau supérieur aux prévisions du Conseil Café Cacao et qui devrait permettre au pays d’engranger 308 milliards de F CFA (470 millions d’euros) au titre d’une taxe sur l’exportation de l’or brun.
La Côte d’Ivoire n’aura pas d’inquiétude à se faire pour sa place de leader mondial de la production de fèves de cacao. La production ivoirienne atteindra 1,67 millions de tonnes pour la campagne de commercialisation 2013-2014 qui s’achève le 30 septembre prochain.
Pourtant en début de campagne en octobre 2013, le Conseil Café Cacao (CCC), l’organe de régulation et de commercialisation de la récolte de cacao, tablait sur une prévision de récolte comprise entre 1,45 et 1,5 millions de tonnes. Ce qui avait permis au gouvernement de prévoir des recettes d’environ 32 milliards de F CFA que devrait le Droit unique de sortie (DUS), la principale taxe d’État sur les exportations du cacao.
Recettes
Une hausse de production qui permet à la Côte d’Ivoire d’engranger plus de 308 milliards de F CFA [470 millions d’euros] au titre du DUS. « La hausse de la production de la récolte du cacao a conduit le ministère de l’économie et des finances à présenter une loi rectificative de la loi de finance en conseil des ministres » explique Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement.
Selon les premières statistiques disponibles, la récolte de l’or brun atteignait jusqu’fin mai, environ 1,467 million tonnes contre 1,219 million de tonnes l’année. La bonne récolte ivoirienne est consécutive à la très bonne météo de l’année précédente et surtout aussi de l’entrée en production de nouveaux vergers dans le région de Soubré au sud-ouest.
Développement
La Côte d’Ivoire, qui souhaite consolider son rang de premier producteur mondial, a initié plusieurs projets de développement en partenariat avec les multinationales du cacao. Son voisin ghanéen, deuxième producteur mondial, multiplie les projets pour doper une production nationale qui n’atteint que 900 000 tonnes de cacao.
Source: Jeune Afrique
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