Un 1er avion 100 % africain au décollage
Le premier avion entièrement africain prendra son envol la semaine prochaine en Afrique du Sud. L’appareil, de type militaire, sera consacré à la surveillance aérienne et son prix de vente devrait atteindre 10 millions de dollars.
Le 13 août 2014 à 7 heures du matin, le premier avion 100 % africain décollera du tarmac de l’aéroport Wonderboom de Pretoria. Le petit appareil, dénommé AHRLAC (Avion léger de reconnaissance de haute performance) est doté d’un design bombé ressemblant à un gros insecte et peut transporter un pilote ainsi qu’un passager. L’avion de type militaire, à ailes fixes, est dédié à la surveillance aérienne.
Il pourra effectuer des missions de prévention et gestion des catastrophes naturelles et environnementales, de contrôle des frontières, de sécurité intérieure et maritime, et de renseignement. Le premier prototype sera d’abord testé pour performances de vol, avant qu’il soit équipé de systèmes armés qui seront évalués dans un second temps.
Un projet 100% sud-africain
L’avion a été entièrement conçu, développé et assemblé en Afrique du Sud, fruit de la collaboration entre Paramount, le premier groupe de défense de la nation arc-en-ciel, et Aerosud, sous-traitant aéronautique local. Pas moins de 60 ingénieurs africains ont travaillé à sa conception et fabrication depuis 2011, date de lancement du projet, avec une moyenne d’âge de l’équipe projet de seulement 32 ans.
Le design des pièces a été entièrement numérique, avec pour impératif d’être assemblable sans aucune soudure, comme un simple jeu de mécano, en seulement quelques heures. Des moules et presses ont également été conçus et fabriqués par Paramount en Afrique du Sud pour pouvoir produire le plus rapidement possible les pièces en acier et en composite de l’avion.
Prix unitaire de 10 millions d’euros
Le développement de l’AHRLAC devrait coûter au total autour quelques 200 millions de dollars aux firmes sud-africaines, avec un prix de vente annoncé autour de 10 millions de dollars par exemplaire. D’après Paramount, l’avion intéresse plusieurs nations membres de l’OTAN et des pays émergents, principalement en raison d’un coût moins élevé que les plates-formes de surveillance aérienne existantes.
Source: Jeune Afrique
Laisser un commentaire