Après la destitution du président de l’Assemblée nationale, l’ex-Séléka donne un ultimatum au gouvernement centraficain
Après la destitution du président de l’Assemblée nationale centrafricaine, Karim Meckassoua, l’ex-Séléka a donné samedi 27 octobre un ultimatum de 48h aux fonctionnaires de l’État pour quitter les zones contrôlées par cette coalition de groupes armés, a fait savoir l’AFP, citant Abdoulaye Hissene, leader de l’ex-Séléka.
Accusé entre autres d’avoir détourné « une partie des fonds destinés à acheter des kits pour les députés » pour un montant de 22 millions de francs CFA (environ 44 mille dollars canadiens), Karim Meckassoua a été destitué la veille, vendredi 26 octobre, selon les informations de Jeune Afrique. Une destitution « illégale » car il « n’a commis aucune faute grave qui justifie qu’il soit destitué par ses pairs », selon le leader de l’ex-Séléka.
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