Résumés et résultats des huitièmes de finale la Coupe d’Afrique des Nations, jour 4

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Cote d’Ivoire vs Égypte et Mali vs Guinée. Voilà le programme de la dernière journée des huitièmes de finale la Coupe d’Afrique des Nations qui s’est jouée ce 26 janvier au Cameroun. Voici un état des lieux des deux matches avec Ayouba Nsangou, correspondant d’Afrikcaraibmontreal au Cameroun.

L’Égypte en route pour les ¼ de finale

Dans une cuvette complétement acquise à sa cause, 5 tirs contre 4 au terme de la fatidique épreuve de tir aux buts en huitième de finale ont permis aux Pharaons de continuer l’aventure de la 33e édition de la CAN et d’empêcher les Éléphants, ce 26 janvier au stade de Japoma de Douala.

La star égyptienne Mohamed Salah s’est changée de qualifier son pays pour les quarts de finale en inscrivant le cinquième penalty des Pharaons au terme de 120 minutes de jeu palpitant. Le quintuple champion d’Afrique s’en sort au bout du suspense de la Côte d’Ivoire à l’issue d’un match au score vierge mais à l’intensité relevée.

Un match de choc entre les deux géants

Les Ivoiriens ont pourtant bien débuté le match. Ils monopolisent le ballon et ne tardent pas à lancer leurs premiers assauts en passant par les ailes. Le capitaine des Eléphants effectuer un débordement et se heurte sur un défenseur égyptien mais l’arbitre ne voit pas d’antijeu dans l’action (5e). Mohamed Salah fait office de premier à la défense ivoirienne et attend tranquillement des longues passes. (17e) la barre transversale renvoie la frappe à 25 mètres d’Omar Marmoush après une mauvaise relance en plein axe de Deli. Le magnifique retourné de Sangaré qui met El Shenawy en contribution (39e).
Les deux sélections ont constamment eu ce souci de jouer de l’avant. Les portiers ont prouvé leur présence notamment avec Mohamed Salah qui se bute sur Sangaré et l’envolée d’El Shenawy sur une tête à bout portant de Sébastien Haller (69 e).

Une prolongation avec beaucoup de suspense

Touché à la hanche à la 30e minute, le milieu de terrain Franck Kessié quitte ses partenaires. De l’autre côté, El Shenawy sorti à la suite d’une blessure sur une double parade et laisse sa place à Gabasky, le gardien du Zamalek. Une fois entrée, il s’illustre en allant chercher un corner (90e+1). Les entrées fraiches de Jérémy Boga et Wilfried Zaha à la place de Séri et Gradel (72e) ont mis en mal la charnière défensive des Rouge et noir. En prolongation, les hommes Quieroz ont essayé d’inquiéter Ali Badra coup sur coup par Mohamed Hassan Trezeguet (91e) et Mohamed Sherif (93e). La réplique ivoirienne n’a pas tardé mais le tir de Sangare sera déjoué par le gardien remplaçant (104e).

Jusqu’à présent l’attaquant de Liverpool Mohamed Salah n’a pas encore répondu présent. Sauf ce but décisif inscrit qui a délivré le peuple égyptien. Eric Bailly grâce à son mur de Berlin n’a pas achevé son métier de plus belle manière à cause de son tir figé sur le portier. Ce combat de titans a malheureusement été remporté par le quintuple champion d’Afrique qui, récidive comme en finale de 2006.

Contre toute attente, la Guinée Équatoriale se qualifie face au Mali

A l’issue de la séance de tirs au but (6-5 tab), les Nzalang Nacional obtiennent le dernier billet des ¼ face aux Aigles, ce 26 janvier au stade omnisport de Limbé.

Qui l’eut cru ! Au terme d’un match peu palpitant de 120e minutes, les maliens tombent dans le piège des équatoguinéens. Les hommes de Mohamed Magassouba pouvaient rêver de franchir cette étape mais ils n’ont pas su concrétiser leurs actions. Car, les coéquipiers de Haïdara ont manqué d’inspiration offensive soit 14 tirs pour un seul cadré. Comme en 2019, les Aigles sortent de la compétition.

« C’est la loi du football on n’a rien à dire, les enfants ont tout donné. Le tir au but a été une épreuve très fatale. L’équipe malienne s’est imposée mais le tir au but a été fatal. Dieu en a décidé autrement c’est la volonté de Dieu. Si on ne gagne on a échoué. Cette sortie est cruelle. Ça fait deux fois qu’on sort en huitièmes de finale. » a expliqué le sélectionneur malien.

La seule grosse occasion équato-guinéenne s’est intervenue à la 94e minute avec la lourde frappe de Basilio Dong repoussée de justesse par le gardien malien.

Avec Ayouba Nsangou, correspondant d’Afrikcaraibmontreal