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Opinion/Face aux bandits de la Finance internationale, difficile de dire non

Birame Waltako Ndiaye
Le commerce international usurpateur fait marcher le monde. C’est sous ce prisme que le combat contre l’oppression doit être mené. On l’a tout faux quand on l’envisage sous l’angle d’une domination nord sud. L’enjeu imminent, ce n’est pas de résister contre le méchant, mais comment contourner contre les accords imposants et l’attrait pour les investissements étrangers qui plombent nos faibles économies. Pour ce faire, nous n’avons pas le choix que de nous investir à trouver les moyens permettant de dire non sans craindre et risquer le chaos.

Tant que les conditions du refus ne seront pas réunies, tels des guignols, nous sautillerons, nous gambaderons, nous valserons, mais le Franc cfa, les APE et d’autres mécanismes d’asservissement s’exerceront encore sur nous. Nous aurons toujours des résistants et leurs histoires, fabuleux et tout charmants, à enseigner à nos enfants et petits enfants. Mais, le démantèlement ainsi que la spoliation de notre cadre et de notre niveau de vie continueront de plus belle.

Y a qu’à voir comment nos gouvernants se plient aux injonctions des bailleurs et des organisations internationales. Il nous est facile, en périphérie, de les traiter de faiblards et de complices. Mais, derrière leur apparence de béni oui-oui, se cache souvent un déchirement né de l’embarras du choix entre l’acceptation qui ruine et l’affirmation qui ravage.

Birame Waltako Ndiaye

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