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Le projet de « Schengen africain » pour une Afrique totalement sans visas

Une nouvelle intéressante pour les antillais et tous ceux qui envisagent de découvrir ou redécouvrir le continent noir.

Actuellement, pour ses activités, un commerçant africain a besoin de plus de 1500 permis, licences et certificats douaniers pour l’exportation de ses produits. C’est le constat de la Banque mondiale qui espère, avec ce projet du « Schengen africain », faciliter les transactions pour doper l’économie des 54 pays du continent. C’est aussi le vœu de l’Union africaine, à l’initiative du projet.

Le projet de l’Union africaine est ambitieux, car l’institution, dont le siège est à Addis-Abeba (Ethiopieng>mise sur une suppression totale des visas d’ici 2018 comme l’a fait L’Union Européenne en 1985. Selon la presse spécialisée, il ne s’agit pas de supprimer les contrôles aux frontières mais d’arrêter les obligations d’avoir un visa. Une signature qui par sa lourdeur administrative, impacte des délais, des coûts élevés, des tracasseries qui bloquent le commerce, les investissements, le marché du travail et le tourisme.

Instaurer un « Schengen africain », ce n’est pas sans risques pour certains pays africains qui s’inquiètent d’une baisse nette de leur recette publique. Pour Victoria Lukoye, professeur de relations internationales, les visas ont leur utilité. Ce sont des marqueurs qui limitent les flux migratoires illégaux, les épidémies et les trafics : « Nous n’avons pas actuellement les capacités frontalières, militaires ou sanitaires », précise l’enseignante de Nairobi (Kenya).

Ne plus « Mettre un tampon », c’est également une fin de privilège que les fonctionnaires en Afrique n’envisagent pas pour l’instant. Pour preuve, le récent passeport panafricain, proposé en 2016, censé permettre de se rendre librement dans tous les pays d’Afrique, reste encore peu répandu sur le continent noir, excepté, au Tchad et au Rwanda.

Plus qu’une suppression des visas, l’Union africaine souhaite pour 2063, une circulation totale dans les 54 pays africains et sans aucune autre restriction.

Un challenge pour l’Union africaine (U.A) présidée au parlement par le camerounais Roger Nkodo Dang. L’organisation créée en 2002 à pour objectif de promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et le développement de ses États membres.

Par notre collaboratrice, Dorothée Audibert-Champenois/Facebook C’news Actus Dothy
ImagesMariscal&Abogados/AFDB

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