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Expulsé du Sénégal, Kemi Séba annonce son retour au Bénin, première étape d’une tournée en Afrique francophone

Après sa récente expulsion du territoire sénégalais vers la France pour « menace grave pour l’ordre public », le polémiste français Stélio Gilles Robert Capo Chichi, alias Kémi Séba fera bientôt son retour sur le continent africain.

« Je partirai au Benin en début du mois prochain, terre à partir de laquelle j’installerai le nouveau bureau d’Urgences Panafricanistes (ONG dont il est le Président : NDLR) » déclare le français d’origine béninoise, dans un message adressé à « la jeunesse africaine », publié sur son compte Facebook, hier mercredi 14 septembre 2017.

Toutefois, l’étape béninoise ne sera pas la seule destination de Kemi Séba en Afrique. « Après quoi, je ferai avec les nôtres le tour des pays d’Afrique de la zone Franc, ainsi que des Caraibes. Et ça ne sera pas pour le tourisme. Ni pour de la violence. Seulement pour obtenir notre libération », fait-il remarquer.

Cette tournée présage clairement d’une intensification des actions d’un des principaux meneurs du « Front anti-FCFA » sur le continent africain. « Nous avons le 19 Août allumé une feuille. Nous souhaitons désormais brûler (symboliquement) toute la forêt nommée « Francafrique » » peut-on lire dans son message.

A noter que ces futures agitations ne seront surement pas du goût de nombreux chefs d’Etats africains tels que les Présidents ivoirien Alassane Ouattara ou encore béninois Patrice talon et bien d’autres, qui se sont clairement exprimés sur le bien-fondé actuel de cette monnaie pour les économies de la zone franc en Afrique.

Pour rappel, Kemi Séba avait été condamné, le 29 août dernier, à trois mois de prison avec sursis par le Tribunal des flagrants délits de Dakar, suite à une plainte déposée par la BCEAO. Il lui était reproché d’avoir brûlé en public un billet de 5000 francs CFA, le 19 août 2017. Après quatre jours passés en détention, il avait finalement été relâché.

Par la suite, il avait fait l’objet d’une décision d’expulsion prise par les autorités sénégalaises, en date du 05 septembre 2017. Il lui était notamment reproché d’envisager « de mener des actions préjudiciables à l’ordre public en appelant à des rassemblements intempestifs sur la voie publique », et de tenir des « propos désobligeants à l’encontre des chefs d’Etats et dirigeants africains ».

Source: Agence Ecofin

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