Mois de l’histoire des Noirs: Mandela, « un long chemin vers la liberté »

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À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs , s’est tenue à l’hôtel de Ville de Montréal une exposition en hommage au premier président noir sud-africain, Nelson Mandela. Intitulée Mandela : un long chemin vers la liberté, cette exposition avait pour objectif d’honorer la mémoire de Nelson Mandela  en partageant sa vie, son parcours, son héritage.

 

Le Mois de l’histoire des Noirs a lieu au mois de février de chaque année, et « souligne l’apport des communautés noires au développement de la société québécoise et rend hommage à des personnalités reconnues pour leur engagement à faire du Québec une société dynamique, ouverte et inclusive. Le Ministère est fier de s’associer à la tenue de cet événement » , peut-on lire sur le site web de Immigation et Communautés culturelles du Québec.  Donc l’exposition sur Nelson Mandela, qui s’est tenue du 30 janvier au 20 février passé, s’inscrit dans ce cadre et résume sa vie en grandes étapes.

 

La portion historique pilotée par Steve Smith, journaliste spécialisé dans les mouvements des droits civiques rappelle en onze tableaux les grandes étapes qui ont mené Nelson Mandela des racines de l’apartheid à son ascension vers la présidence en passant par les épisodes les plus sombres d’Afrique du Sud. On y retrouve entre autres des clichés du jeune Mandela, de Steve Biko, des déplacés de Sophiatown et du massacre de Sharpeville.

 

À pareille date l’année dernière, Steve Smith dévoilait dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs une exposition sur Martin Luther King. Il a conçu celle sur Mandela plusieurs mois avant la disparition de celui-ci. « J’espère que les gens retiendront de cette exposition, l’idéal de réconciliation de Mandela »,  a-t-il précisé.

 

Le commissaire Guy Mushagalusa, s’est occupé de la portion artistique qui rend hommage à la vie de Nelson Mandela à travers le regard artistique de sept créateurs. Julien Trésor Kandolo fait partie des sept créateurs. Étudiant en arts visuels à l’Université de Québec à Montréal (UQAM) et originaire du Congo, il a affirmé à propos de son œuvre  : « Ma démarche artistique est une longue marche vers la liberté. N’oubliant pas mes origines, je veux me les approprier afin de les dépasser pour trouver un équilibre et atteindre un langage universel.»

 

L’exposition se poursuivra du 4 avril au 4 mai à l’espace culturel Georges-Emile La palme à la Place des Arts mais sera remaniée sous forme de conte pour enfants en plus d’un volet arts visuels allant de la sculpture à la peinture.  Quant au Mois de l’histoire des Noirs, qui dans sa 23e édition, il  prendra fin le 2 mars prochain.

Tahia Wan

Pour plus d’infos sur le reste du programme: http://www.moishistoiredesnoirs.com/index.php/fr/