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L’heure de vérité en Algérie

Crédit photo: Afrikcaraibmontreal

Comme prévu, le système mafieux en place change de stratégie pour feindre de répondre aux exigences de la rue algérienne au lieu de continuer à vouloir coûte que coûte imposer son altesse malade (Bouteflika) une cinquième fois au peuple.

Ils retirent sa candidature. Ils font sauter un de leurs fusibles, le premier ministre Ahmed Ouyahia ainsi que d’autres ministres, dont Hadjar le ministre de l’enseignement supérieur.

Une lettre écrite au nom de son altesse ou « il écrit » qu’il va arrêter le processus des élections prévues pour le 18 avril 2019 en Algérie alors que du point de vue constitutionnel, ce n’est pas du tout de ses prérogatives. C’est le rôle du conseil constitutionnel avec des conditions bien spécifiées dans la constitution algérienne, comme la mort du président en exercice ou la déclaration d’une guerre.

Son altesse a également « annoncé la tenue de l’élection présidentielle dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante ainsi que la formation d’un gouvernement de compétences nationales ». En plus clair ,les frères du président malade ainsi que leurs associés et partenaires (militaires et pseudo hommes d’affaires) vont nous jouer une pièce théâtrale avec des figurants pour pouvoir les diriger à leur guise juste pour calmer l’esprit des revendications et replacer leurs marionnettes pour continuer leur sale besogne qui est de saigner le pays à blanc.

La révolution est en marche, œuvre du peuple qui n’est pas dupe. Les marches pacifiques vont reprendre de plus belle, avec cette fois-ci la désobéissance civile dans les secteurs névralgiques telles que les hydrocarbures, source de tous les dérives de l’oligarchie régnante et de tous les malheurs du peuple.

Par Abdellah Merani

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