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Le Salon Divine Bridal , le mariage dans toute sa diversité le 26 janvier

Reconnue dans le monde médiatique comme une ambassadrice du dialogue interculturel, Chan Tep me parle du Salon Divine Bridal, dont elle est la porte-parole. Ce salon, qui aborde le mariage sous l’angle de la diversité, aura lieu le 26 janvier de 11h à 17h à la Gare Windsor (1100 Avenue des Canadiens), à Montréal.

Qu’est-ce qui distingue le Salon Divine Bridal des autres salons de mariage?

Il s’agit d’un salon de mariage très différent de ceux où on privilégie la robe blanche traditionnelle pour la mariée. On veut souligner les pratiques qui sont vivantes aujourd’hui, dans toute leur multitude. Il existe plus d’une centaine de communautés culturelles à Montréal et nous cherchons à faire découvrir les traditions existantes et surtout leur évolution. Grâce à un salon au diapason des nouvelles générations, nous voulons aussi montrer que le mariage existe encore et qu’il se renouvelle. En 2019, le mariage prend plusieurs formes et nous avons le désir d’aller au-delà du mariage nord-américain ou conventionnel. On souhaite à la fois couvrir les traditions des quatre coins du monde et s’ouvrir à la modernité. Aujourd’hui, le mariage co-religieux gagne en importance et nous lui accordons une place de choix. Bien sûr, nous désirons aussi porter certaines des dernières tendances en design à l’attention du public.

Qu’est-ce qui vous a conduit à jouer le rôle de porte-parole?

Le salon en est à sa cinquième édition. La fondatrice de l’événement, Fabienne Sylvestre souhaitait qu’une voix issue du monde médiatique s’ajoute à son équipe. À titre de journaliste, je suis reconnue pour mon intérêt vis-à-vis du dialogue interculturel. Ce qui vient aussi de l’émission que j’animais, Mosaïque en lumière. Présentement, je travaille à différents projets et je suis recherchiste au 98,5. Comme la mission de ce salon m’a tout de suite interpellée, j’ai choisi d’accepter l’invitation de Fabienne. J’ai réuni des actrices et des acteurs de différents horizons professionnels ou artistiques et je travaille auprès des médias. Je suis heureuse de m’associer à ce salon souligne toute la richesse des traditions qui existent à Montréal.

À quoi doit s’attendre le public lors du salon?

L’événement a lieu le samedi 26 janvier à la Gare Windsor. Il se veut accessible et c’est pourquoi le prix d’entrée reste relativement modeste, c’est-à-dire qu’un laissez-passer coûte 20$ et ce tarif permet d’inviter sa douce moitié si on achète les billets à l’avance. La couture et la haute couture vont être à l’avant-plan. Nous aurons deux défilés de mode et encore là, nous désirons vraiment sortir des clichés. Il y un aspect familial et convivial que nous privilégions. Par exemple, des parents et même des grands-parents font partie des mannequins. Parmi les exposantes et les exposants, nous trouverons aussi des stylistes, des photographes, des vidéastes ainsi que des représentantes et des représentants de boutiques et de marques. Nous accueillons plusieurs designers de calibre international, qui ont fait le voyage pour le salon. Au cours de la journée, nous mettons à l’honneur diverses traditions nationales comme celles qui existent en Afrique du Sud ou encore au Cambodge. Par ailleurs, des dégustations de mets traditionnels vont être servies au public. Pour la cinquième édition, nous avons voulu mobiliser les cinq sens. Avec la thématique Cosmopolitan, on veut dire que le mariage est compatible avec de multiples bagages culturels et avec l’évolution de nos sociétés.

Quelle place prend aujourd’hui le mariage co-religieux?

Nous constatons qu’il occupe une place de plus en plus importante. En effet, on constate qu’environ 5% des couples mariés ont fait un mariage co-religieux. Nous espérons avec le salon faire découvrir les différentes avenues qui existent en ce sens. Dans certains cas, un tel mariage implique deux cérémonies religieuses alors que dans d’autres, une seule suffit et de nombreux couples optent pour un mariage laïque.

Comment l’événement vise-t-il à susciter le dialogue des cultures?

Je considère que l’événement rejoint un mouvement social, en particulier en ce qui a trait à la promotion de la diversité. Le mariage est un peu à l’image du lien social et il en fait partie. Nous voulons mettre en valeur le mouvement d’ouverture qui anime les jeunes générations. Souvent, on dénonce le racisme et l’intolérance. Dans le cadre de ce salon, on souligne l’acceptation et la tolérance qui s’affirment aujourd’hui. Socialement, il y a une cohabitation qui se fait de façon positive et cela se manifeste dans les relations amoureuses. Après tout, le mariage est un peu à l’image du lien social. L’amour et le couple impliquent un défi d’acceptation de l’autre. Le slogan de l’événement, c’est L’amour n’a pas de frontières. Alors, je dirais qu’il s’agit d’un message que nous véhiculons avec le Divine Bridal Show.

Propos recueillis par Alexis Lapointe

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