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Le Nigéria, le Maroc et le Kenya, moteurs du marché africain de la réassurance, selon le rapport Africa Reinsurance Pulse

Le Nigéria, le Maroc et le Kenya sont les moteurs du marché africain de la réassurance en 2016, apprend-on du récent rapport annuel publié par African Reinsurance Pulse. Les trois pays qui offrent aussi les cadres les plus rentables du secteur, bénéficient des avantages liés à la taille et la diversité de leurs économies, une classe moyenne jeune et grandissante, et des régulations fortes et adéquates.

A contrario, la Libye, la Tunisie et l’Angola sont des économies peu favorables à la progression de la réassurance en raison, soit de la forte dépendance de leurs revenus sur les hydrocarbures, soit de situations d’instabilités socio-politiques. Dans le même sens, les marchés de réassurance les moins rentables sont la Libye une fois encore, et dans une certaine mesure l’Egypte et l’Afrique du sud, où les charges d’assurances sont en progression.

Plus globalement, les 22 réassureurs et courtiers africains ou opérant dans la région, qui ont été questionnés pour les besoins de l’étude, estiment que le marché de la réassurance africaine, qui pèse actuellement 8 milliards $, bénéficiera également de la croissance du taux de pénétration de l’assurance qui, présentement, n’est que de 2,9%.

L’ingénierie, l’énergie et les assurances vies, sont les secteurs les plus couverts par la réassurance africaine, en rapport avec les vastes projets d’infrastructures qui y sont mis en œuvre. Le transport maritime devrait connaître une baisse des demandes de réassurance, du fait du recul des transactions commerciales avec les pays de la région. Rappelons que le contexte macroéconomique continue d’y être marqué par la baisse des revenus et un repli de la demande des matières premières au niveau global.

L’étude renseigne enfin sur l’existence de nombreux défis pour le marché de la réassurance. On y retrouve une faible proportion de personnes conscientes des bénéfices de se protéger contre des risques de demain, au moyen de primes versées aujourd’hui. Sont également évoqués des environnements de régulation susceptibles d’amélioration et un manque de données fiables, sur les besoins effectifs des potentiels clients.

Source: Agence Ecofin

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