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La CPI modifie les conditions de mise en liberté de l’ancien président ivoirien et Blé Goudé

Charles Blé Goudé (g) et Laurent Gbagbo (d), à l'approche de la cour de la CPI, à La Haye (image d'illustration). Peter Dejong / POOL / AFP/ Montage RFI

Dans une décision rendue ce jeudi, la Chambre d’appel de la CPI a décidé de révoquer une partie des conditions de mise en liberté imposées à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, toujours en attente de leur procès en appel pour crimes contre l’humanité. Cette nouvelle va une nouvelle fois bousculer la scène politique en Côte d’Ivoire.

Les deux hommes ne seront plus empêchés de se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident. Ils n’auront plus à remettre au Greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport. Ils ne devront plus se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du Greffe. Ils ne devront enfin plus se conformer à toute autre condition imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Les autres conditions restent en vigueur.

Concrètement, cela veut donc dire que Charles Blé Goudé et Laurent Gbagbo sont beaucoup plus libres de leurs mouvements qu’ils ne l’étaient auparavant. En clair, les deux hommes peuvent donc aller vivre dans un des 134 états parties au statut de Rome et donc en Côte d’Ivoire, à condition toutefois que les autorités du pays acceptent de les accueillir. Les avocats de l’ancien président ivoirien ont salué ce jeudi soir cette décision qu’ils qualifient d’excellente pour la défense et pour Laurent Gbagbo.

Attendus en Côte d’Ivoire par leurs partisans… et par la justice

Ils n’en ont pas fini avec la justice, mais la nouvelle sonne comme une victoire de plus pour les militants du Front populaire ivoirien, un an et demi après leur acquittement en première instance. Le fondateur du parti et ex-président Laurent Gbagbo et son électrique ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé n’ont toujours le droit de s’exprimer sur le dossier judiciaire en cours. Le duo politique est bien sûr tenu de répondre à toutes les convocations de l’instance internationale.

Source: RFI

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