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Entrevue avec Daby Touré, en concert le 23 septembre au Théâtre Fairmount

À l’occasion de sa représentation au Théâtre Fairmount ce vendredi, nous avons eu l’honneur de nous entretenir avec Daby Touré, artiste d’origine mauritanienne et basé en France, aux multiples facettes tant dans les styles musicaux maitrisés, les rôles joués que dans les langues maitrisées. AfrikCaraibMontreal vous offre les quelques confidences de Daby Touré à son arrivée à Montréal.

Bonjour Daby Touré, votre 5e album porte le titre de Amonafi est sorti en septembre dernier. Pouvez-vous parler de cet album pour nos lecteurs ?

C’est album très important pour moi. Il est comme un résumé : un résumé des expériences de ma vie, de mon parcours, de tout ce que j’ai pu observé autour du monde toutes ces années et tous les bouleversements vus actuellement. C’est à la fois une vision calme de la situation et de l’histoire africaine parce que l’histoire africaine, c’est l’histoire du monde. On pourrait le prendre comme: il était une fois un africain qui marche et qui voyage de village en village. Il rencontre des choses et peuple le monde.


Vous avez vécu dans plusieurs pays, et votre musique est un mélange de sonorités africaines et occidentales, est ce que c’est une façon d’exprimer votre identité multiculturelle ?

Exactement car la musique s’exprime par elle-même. J’ai eu la chance de vivre un peu partout en Afrique. Mes parents se sont séparés et j’ai été baladé de ville en ville chez de la famille sans mes parents. Cela fait de moi un individu qui appartient au monde plutôt qu’un citoyen d’un pays et me permet de parler sans barrière. C’est ça cet album dans le fond, un témoignage d’un homme qui parle librement un peu comme un citoyen du monde. Aussi, cela m’a forgé de vivre sans Papa et Maman pour me protéger er qu’il est très naturel pour moi de vivre n’importe où.

L’anglais, le français et plusieurs langues africaines se retrouvent dans vos chansons. Comment avez-vous appris toutes ses langues ? Dans quelle langue, vous êtes plus à l’aise quand vous chantez ?

Comme je vous disais, j’ai voyagé de village en village en Afrique et donc d’apprendre les langues des différentes cultures. Je suis très à l’aise à chanter dans toutes ces langues mais certainement pas le français. La langue choisie vient avec ‘l’inspiration. Elle s’impose toute seule par la sonorité musicale.

Enfin, que diriez-vous pour convaincre nos lecteurs à venir à votre soirée du vendredi 23 octobre au Théâtre Fairmount, à Montréal ?

C’est très simple : Venez pour passer un bon moment parce qu’on passe toujours un beau moment quand on est ensemble. Venez découvrir une histoire qui vous enchantera, un conte raconté dans sa justesse. A mes représentations, on s’amuse, on danse et on saute. On profite d’une bonne ambiance.


Propos recueillis par Ingrid Rogier

Retrouvez donc Daby Touré, ce vendredi, pour un show digne de ses promesses.
http://www.festivalnuitsdafrique.com/

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