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Basé au Sénégal, Siggil Mariama aide les femmes à devenir autonome

Rencontre de l'associaion Siggil Mariama à Dakar, Sénégal

« L’objectif premier de l’association Siggil Mariama, c’est l’autonomisation de la femme grâce aux activités génératrices de revenus », a expliqué Emilie Lo, présidente fondatrice de cet organisme, lors de l’entrevue accordée à Afrikcaraibmontreal. Basé à Dakar, capitale du Sénégal, cette association multiplie les activités et projets depuis sa création en septembre 2003 pour venir en aide aux femmes du quartier de Sicap Baobabs.

Bonjour Mme Emilie Lo, vous avez créé l’association Siggil Mariama en septembre 2003, quelle était votre motivation pour un tel projet?
Alors ce qui m’a motiver à créer l’association :
Étant enseignante, notre directrice d’école présidente d’un groupement féminin à l’époque nous poussait toujours à en faire de même.
Ayant cela en tête et voyant la situation des femmes de mon quartier surtout les femmes catholiques, j’ai remarqué que nous n’avions pas assez d’impact et d’activité au sein de notre paroisse, nous ne nous retrouvions que lors des fêtes paroissiales pour l’organisation etc..
J’ai ainsi essayer de les rassembler afin de partager ensemble d’échanger et surtout mieux se connaître.
Elles ont adhéré petit à petit nous avons mis en place un plan d’action, des activités annuelles.
Après quelques temps de cheminement, nous nous sommes concertées en vue de mettre en place des activités génératrices de revenus selon les aptitudes de chacune, afin d’essayer d’amélioration le statut de certaines femmes qui devaient subvenir aux besoins de leur famille et qui n’avaient pas de très grandes compétences.
Ainsi, nous avons créer le service traiteur, la couture et le commerce.

Quel est l’objectif de votre association?
L’objectif premier de l’association Siggil Mariama, c’est l’autonomisation de la femme grâce aux activités génératrices de revenus.
Le second objectif est la création d’un centre de formation polyvalent pour les femmes et surtout les jeunes filles en vue de les rendre beaucoup plus performantes.
Le troisième objectif est d’insérer d’autres femmes dans l’agriculture bio et l’agro-alimentaire, de les aider à acquérir des terres et à embaucher les autres femmes qu’elles trouveront dans ces localités.

Pour vous aider à atteindre vos objectifs, avez-vous conclu des partenariats avec d’autres organismes gouvernementaux on non-gouvernementaux?
Oui, nous avons quelques partenaires tels que L’USAID/ERA , la POPAS, l’AFAO (Association des Femmes d’Afrique de l’Ouest), le mouvement des femmes catholiques, l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop), le CHEDS. Pour ne citer que ceux là, et qui nous aident dans nos activités annuelles avec qui ont échange par des conférences ou ateliers.

Au delà des activités génératrices de revenus, quelles sont les activités annuelles que vous organisez?

Presque chaque année, nous organisons un dîner de l’intégration africaine. Nous en sommes à la 5ème édition. Ce dîner regroupe presque tous les pays de l’Afrique de l’ouest en vue de partager la culture, les mets, et bien d’autres diversités.
L’an dernier, nous avons ajouté un panel autour de trois sujets :
-L’autonomisation économique des femmes migrantes vivant au Sénégal
-L’implication des femmes dans le processus de paix et de sécurité
-La découverte et la mise en valeur des produits locaux alimentaires

C’est un grand événement qui regroupe prêt de 500 personnes.
Nous avons également une Journée de solidarité tous les ans. Nous profitons du temps de carême aussi pour vivre des moments de partage avec nos frères et sœurs démunis. Durant cette cérémonie, il y a à également des conférences, et nous en profitons souvent pour remettre des diplômes de remerciement à nos partenaires.

Vous avez organisé une rencontre le 18 mars 2018, pouvez-vous nous en parler?
La rencontre du 18 mars, c’était la Journée de solidarité dont j’ai parlé en amont les thèmes développés cette année étaient:
-Marie modèle pour nos familles
-L’activité des femmes dans le domaine socio- économique
Il y avait une remise de diplômes de remerciement
Et une exposition de produits locaux alimentaires

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans la réalisation de vos activités ou projets?
La difficulté majeure se trouve au niveau du financement pour le centre de formation et l’acquisition d’un nouveau local plus performant et spacieux pour le service traiteur. Par rapport aux autres activités, nous roulons sur fond propre mais nous aimerions tout de même avoir un bailleur ou d’autres partenaires qui pourront subvenir à nos besoins.

Avez-vous prévu d’organiser un événement bientôt?
La prochaine activité est prévue en novembre 2018. Nous organiserons la 6ème édition du dîner de l’intégration africaine.

Propos recueillis par Ansou Kinty

Association Siggil Mariama, Sicap Baobabs numéro 584. 33 824 04 13 – 76 381 4534 – 77 35 06 54. emloth@hotmail.com
SiggilMariama

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Mme Emilie Lo, présidente fondatrice de l’association Siggil Mariama

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